Articles 2014

L’EFSA publie un document d’orientation concernant les rapports statistiques

Ce document, publié en Décembre 2014, donne des indications pour améliorer la qualité des rapports d’analyses statistiques, en particulier en ce qui concerne la façon de décrire les méthodes et analyses utilisées, mais aussi les résultats et interprétations issus de ces analyses. Ce document est donc une source d’informations intéressante et utile pour toutes personnes susceptibles de déposer des dossiers scientifiques à l’EFSA.

Auteur : A. Chanson-Rollé. Décembre 2014.
Source : http://www.efsa.europa.eu/en/efsajournal/pub/3908.htm

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Commission Européenne: deux nouvelles allégations santé autorisées

Deux nouvelles allégations santé Article 14 viennent d'être autorisées pour le calcium et la vitamine D, en rapport avec la santé des personnes âgées.

Ces allégations concernent, d’une part, le calcium et la vitamine D et la réduction de la perte de densité minérale osseuse, et d’autre part, la vitamine D et la réduction du risque de chute, en relation avec  le risque de fractures chez les personnes âgées.

Elles ont été autorisées via le règlement UE n°1228/2014, publié le 17 novembre, et ce après de longs mois de discussion concernant leurs conditions d’utilisation. Celles-ci ont finalement été définies de la manière suivante :

  • Pour l’allégation sur la densité minérale osseuse : l’allégation ne peut être utilisée que pour une denrée alimentaire contenant au moins 400 mg de calcium par portion quantifiée, ou pour des « suppléments alimentaires » apportant au moins 400 mg de calcium et 15 μg de vitamine D par portion journalière.
  • Pour l’allégation sur le risque de chute : l’allégation ne peut être utilisée que pour des « suppléments alimentaires » apportant au moins 15 μg de vitamine D par portion journalière.

Par ailleurs, le consommateur doit être informé que l'effet bénéfique est obtenu pour une consommation journalière d'au moins 1 200 mg de calcium et/ou 20 μg de vitamine D, toutes sources confondues. A noter que selon le règlement UE n°1228/2014, les denrées alimentaires enrichies en calcium et/ou en vitamine D semblent être incluses dans la notion de « suppléments alimentaires », mais les allégations ne peuvent dans ce cas être utilisées que pour les aliments enrichis destinés spécifiquement aux hommes et aux femmes de 60 ans et plus pour l’allégation sur le risque de chute, et que pour ceux destinés aux femmes de 50 ans et plus pour l’allégation sur la densité minérale osseuse.

http://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/PDF/?uri=CELEX:32014R1228&from=EN

Auteur : A Chanson-Rollé. Décembre 2014.

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Journées Francophones de Nutrition 2014

L'équipe de VAB Nutrition a participé aux journées francophones de nutrition que se sont tenues à Bruxelles du 10 au 12 décembre 2014.

Les sujets abordés dans les différentes sessions et symposia ont été variés, et ont concerné, par exemple : le comportement alimentaire des français (avec en particulier la présentation de résultats de l’étude NutriNet-Santé), l’impact de la nutrition sur les maladies oculaires (en particulier, oméga 3, caroténoïdes et DMLA), le respect et la compréhension des recommandations nutritionnelles, la relation entre la vitamine D et la fonction cognitive, les additifs alimentaires, les matériaux au contact des aliments, les nanoparticules et nanotechnologies ou la nutrition de l’enfant. Les conférences plénières ont porté sur le rôle du microbiote intestinal dans l’obésité et les pathologies associées (N Delzenne, Bruxelles), l’éthique en recherche (R Chioléro, Lausanne) et la relation entre immunité et nutrition (K Clément, Paris). Plus de 300 posters ont été présentés, sur des sujets très variés allant de l’allaitement maternel aux systèmes de profilage nutritionnel, en passant par le niveau d’hydratation des enfants français et l’identification de nouvelles mutations du gène du récepteur de la leptine en rapport avec l’obésité.

Programme

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Avis EFSA concernant les valeurs nutritionnelles de référence (VNR)
pour les folates (vitamine B9)

Dans le cadre de ses travaux en cours sur les valeurs nutritionnelles de référence (VNR), l’EFSA a publié en novembre un avis scientifique concernant les VNR  pour les folates (vitamine B9). Comme d’habitude, cet avis a été finalisé par le groupe scientifique NDA (nutrition, diététique et allergies) après l’organisation d’une consultation publique.

Pour rappel, les VNR couvrent un ensemble de valeurs de référence telles que les besoins moyens, les apports pour une population de référence et les apports adéquats (appelés « Apports Nutritionnels Conseillés » en France), les niveaux d’apport minimum et les niveaux d’apports maximum tolérables. Les avis scientifiques sur les VNR constituent une base importante pour les décisions politiques de l'Union européenne dans le domaine de la nutrition.

L’avis peut être consulté au lien ci-dessous :
http://www.efsa.europa.eu/en/efsajournal/pub/3893.htm

Auteur : A. Chanson-Rollé. Novembre 2014.

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Consommation de lait, mortalité et risque de fractures :
une nouvelle étude aux conclusions provocatrices

Cette étude, publiée dans le British Medical Journal le 28 octobre dernier, suggère qu’une consommation élevée de lait serait associée à une mortalité supérieure chez les hommes et les femmes, et à un risque accru de fractures chez les femmes. Des chercheurs de l’Université d’Uppsala en Suède ont examiné l’association entre la consommation de lait et le risque de mortalité et de fractures dans deux études prospectives incluant plus de 100 000 individus des deux sexes.

Researchers from the Uppsala University in Sweden examined the association between milk consumption and risk of mortality and fractures in one cohort of women (n=61 433) and in one cohort of men (n=45 339 men), by using multivariable survival models. Intakes of milk and other dairy products were assessed with a validated food frequency questionnaire. Total milk intake was considered for the statistical analyses (by summing intake of all types of milk, independently of fat content). Death occurrence was searched through the Swedish cause of death registry and fracture events were collated through linkage with the Swedish national patient registry, among which hip fractures could be identified.

Mean intake of milk at baseline was 240 g/d in the women cohort and 290 g/d in the male cohort. The reported intake for most nutrients, including energy intake (women & men) and total and saturated fat intake (women only), increased with increasing categories of milk intake, although alcohol intake tended to decrease. In women, the authors observed a significant positive association between milk intake and total mortality as well as fracture, especially hip fracture. Women consuming ≥ 3 glasses of milk /d (~ 680 g/d) had a higher rate for death from all causes as compared to women consuming <1 glass /d (~ 60 g/d) (multivariable adjusted hazard ratio (HR) for total mortality = 1.93 [95% CI: 1.80 to 2.06]). The association was also significant when milk intake was considered as a continuous variable (multivariable adjusted HR = 1.15 [95% CI: 1.13 to 1.17] per 200g of milk). For women who consumed ≥ 3 glasses of milk /d, the multivariable adjusted HR for any fracture was 1.16 [95% CI: 1.08 to 1.25], and 1.60 [95% CI: 1.39 to 1.84] for hip fracture, as compared to women consuming <1 glass /d. In men, a significant positive association was observed between milk intake and total mortality, but the excess risk was less pronounced than in women. Furthermore, there was no association between milk intake and the risk of fracture in men. Adjustments were performed for several covariables, including age, body mass index, energy and alcohol intake, healthy dietary pattern, calcium and vitamin D supplementation, ever use of cortisone, physical activity level and smoking status. Additional analyses showed that associations were in the opposite direction for consumption of cheese and fermented milk products: women with a high intake of cheese or fermented milk products compared with women with low intakes had lower mortality and lower fracture rates (no significant associations were found in men). Analyses of blood samples from two additional cohorts showed that there were positive associations between milk intake and concentrations of markers for oxidative stress (urine 8-iso-PGF2α) and inflammation (serum interleukin 6). According to the authors, the different results observed for milk as compared to other dairy products may be explained by the higher lactose and galactose content of milk.

The main strengths of this study are its prospective design, the large number of people included and the adjustment for several important covariates. However, because of the observational design, it is not possible to rule out residual confounding and the possibility that results on fractures might be explained by reverse causation (people with a higher predisposition for osteoporosis consuming deliberately higher amounts of milk). Besides, results from this study should not be considered in isolation, but should rather be evaluated in light of other study findings. Comparisons between studies are nevertheless hampered by differences in the considered milk exposure (e.g., differences in range of milk intake and in type of milk products consumed) and in the studied populations (e.g., differences in background dietary pattern). To consider the totality of evidence concerning the role of milk consumption in death and fractures, meta-analyses of observational studies, with meta-regression analyses allowing to account for the whole range of milk intake, should be performed. Furthermore, long term randomized control trials would be needed to confirm a causal association between higher milk intake and higher risk of fractures.

Overall, the results from this study therefore appear as quite provocative since they “may question the validity of recommendations to consume high amounts of milk to prevent fragility fractures”. Medias from around the world will probably echo this conclusion. However, and as acknowledged by the authors themselves, these findings should be “interpreted cautiously given the observational design” of the study and they would “merit independent replication before they can be used for dietary recommendations”.

L'article est disponible ici : http://www.bmj.com/content/349/bmj.g6015

Auteur : A. Chanson-Rollé. Novembre 2014.

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Avis EFSA concernant les valeurs nutritionnelles de référence (VNR) pour le zinc,
le sélénium et le chrome

Dans le cadre de ses travaux en cours sur les valeurs nutritionnelles de référence (VNR), l’EFSA a publié en octobre trois avis scientifiques concernant les VNR  pour le zinc, le sélénium et le chrome.

Ces avis ont été finalisés par le groupe scientifique NDA (nutrition, diététique et allergies) après l’organisation de consultations publiques.

Pour rappel, les VNR couvrent un ensemble de valeurs de référence telles que les besoins moyens, les apports pour une population de référence et les apports adéquats (appelés « Apports Nutritionnels Conseillés » en France), les niveaux d’apport minimum et les niveaux d’apports maximum tolérables. Les avis scientifiques sur les VNR constituent une base importante pour les décisions politiques de l'Union européenne dans le domaine de la nutrition.

Les trois avis peuvent être consultés aux liens ci-dessous :
http://www.efsa.europa.eu/en/efsajournal/pub/3844.htm
http://www.efsa.europa.eu/en/efsajournal/pub/3846.htm
http://www.efsa.europa.eu/en/efsajournal/pub/3845.htm

Auteur : A. Chanson-Rollé. Octobre 2014.

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Vitamines anti-oxydantes et rigidité artérielle

Une méta-analyse récente suggère que la supplémentation en vitamines anti-oxydantes réduirait la rigidité artérielle chez l’adulte.

Cette revue systématique de la littérature et méta-analyse, publiée en Aout dans Journal of Nutrition, avait pour but de synthétiser les résultats de tous les essais contrôlés randomisés publiés ayant testé l’effet des vitamines anti-oxydantes (vitamines C, E et A et β-carotène), seules ou en combinaison, sur la rigidité artérielle chez l’adulte, quelles que soient la dose, la voie et la durée d’administration. L’effet des vitamines anti-oxydantes était comparé avec un placebo ou groupe contrôle non traité. La méta-analyse a montré que la supplémentation  en vitamines anti-oxydantes réduisait la rigidité artérielle de manière significative (différence moyenne standardisée: −0.17; 95% CI: −0.26, −0.08; P < 0.001), indépendamment de l’âge et de durée de la supplémentation. Les vitamines anti-oxydantes étaient toutefois plus efficaces chez les sujets présentant au départ des concentrations plasmatiques basses en vitamine C (SMD: −0.35; 95% CI: −0.62, −0.07; P < 0.016) et E (SMD: −0.79; 95% CI: −1.23, −0.33; P < 0.01). D’après cette méta-analyse, la supplémentation en vitamines anti-oxydantes aurait donc un effet protecteur de faible amplitude sur la rigidité artérielle, et l’effet serait supérieur chez les individus présentant des concentrations plasmatiques basses en vitamines E et C.

http://jn.nutrition.org/content/early/2014/08/06/jn.114.195826.abstract

Auteur: A. Chanson-Rollé. Octobre 2014.

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EFSA - allégations santé : deux nouveaux avis favorables pour des glucides non-digestibles et la réduction de la réponse glycémique post-prandiale

L’EFSA vient de publier deux avis positifs pour des allégations santé article 13.5 en rapport avec la consommation d’aliments/boissons contenant des glucides non-digestibles et la réduction de la réponse glycémique post-prandiale. Les produits concernés sont le Nutriose®06 de Roquette et l’AlphaGOS® d’Olygose, qui pourront porter l’allégation lorsqu’ils seront utilisés en remplacement des glucides digestibles dans les aliments et boissons.

Ces deux avis font écho à un précédent avis favorable publié par l’EFSA en janvier 2014, et qui concernait le remplacement des sucres par des glucides non-digestibles. Le panel a donc aujourd’hui étendu son évaluation positive au remplacement des glucides digestibles en général. Les conditions d’utilisation de l’allégation restent les mêmes, c’est-à-dire que les glucides digestibles doivent être remplacés par des glucides non-digestibles afin que les aliments/boissons concernés contiennent des quantités réduites de sucres, conformément à l’allégation nutritionnelle correspondante (règlement CE 1924/2006). Le libellé de l’allégation est également identique sauf que le mot « sucres » a été remplacé par le mot « glucides digestibles » : “La consommation d’aliments/boissons contenant des glucides non-digestibles à la place des glucides digestibles induit une moindre hausse de la glycémie après les repas  par comparaison aux aliments/boissons contenant des glucides digestibles”.

L’EFSA a cependant souligné que la caractéristique nécessaire pour observer l’effet allégué n’était pas spécifique au Nutriose®06 et à l’AlphaGOS® mais commune à tous les glucides non-digestibles.

Cette série d’avis positifs suggère donc que tout ingrédient pouvant démontrer son caractère de « glucide non-digestible » pourra en théorie porter l’allégation sur la réduction de la glycémie postprandiale.

Les deux avis publiés en octobre sont disponibles à:
http://www.efsa.europa.eu/en/efsajournal/pub/3839.htm?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_content=pub&utm_campaign=20141008
http://www.efsa.europa.eu/en/efsajournal/pub/3838.htm?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_content=pub&utm_campaign=20141008

L’avis précédemment publié en janvier 2014 est disponible à :
http://www.efsa.europa.eu/en/efsajournal/doc/3513.pdf

Auteur : A. Chanson-Rollé. Octobre 2014.

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EFSA : introduction de la soumission électronique pour les dossiers
de demande d’autorisation d’allégations santé

Les dossiers portant sur des allégations de santé devront dorénavant être soumis par voie électronique en utilisant un support tel qu’une clé USB ou un CD-ROM. Il ne sera donc plus nécessaire d’envoyer de copies papier des demandes. Selon l’EFSA, cette initiative permettra de réduire la bureaucratie et de simplifier le processus d'évaluation des risques. Cette nouvelle modalité de soumission concerne aussi les dossiers portant sur des produits réglementés tels que des additifs ou les enzymes alimentaires.
Pour plus d’informations : http://www.efsa.europa.eu/fr/press/news/140924.htm

Auteur: A. Chanson-Rollé. Octobre 2014.

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Alimentation infantile : les nouvelles recommandations

Les résultats du projet HabEat ont été présentés en mars à Dijon.

L’objectif du projet HabEat était de mieux comprendre l’origine des comportements et des goûts alimentaires. Il résulte de cette étude que c’est lors de la diversification alimentaire (de 6 mois à 3 ans) que les futures habitudes se mettent en place.

En effet, différentes pistes ont été mises en avant :

- la variété : les enfants qui se sont vus proposer un légume différent par jour pendant la période de diversification apprécieraient davantage ces légumes et auraient par la suite une alimentation plus variée ;

- la persévérance : si un nouvel aliment est refusé, une des clés pour encourager sa consommation serait de le proposer de façon répétée ;

- l’allaitement maternel : plus sa durée est longue, et plus la consommation de fruits et légumes pendant l’enfance est importante.

Auteur : H. Aufaure. Avril 2014.
Source :
http://www.edp-nutrition.fr/actualites/a-la-une/1120-nouvelles-recommandations-pour-l-alimentation-des-enfants
Plus d’infos sur le projet HabEat : http://www.habeat.eu/ Consultez notamment la rubrique « Parents » qui propose des recommandations http://www.habeat.eu/page.php?a=parents-french

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Les résultats d’une nouvelle étude longitudinale soulignent l’importance d’établir de bonnes habitudes alimentaires durant l’enfance pour la prévention de l’hypertension

Cette étude réalisée chez 435 enfants et adolescents normotensifs suivis de 4 à 18 ans montre que les apports en sel et en fruits et légumes pourraient déjà commencer à influencer la pression artérielle. En effet, dans cette étude, les changements intra-individuels des niveaux d’apport en sel au cours de la puberté étaient associés avec les changements de pression artérielle, bien que cette association n’atteigne pas la significativité statistique (P = 0,06 et 0,09 pour la pression artérielle systolique et diastolique, respectivement). Une augmentation des apports en sel de 1g/j était ainsi associée avec une élévation de 0,2 mmHg de la pression artérielle systolique. De même, les changements des niveaux d’apports en fruits et légumes prédisaient les variations de pression artérielle observées chez les individus au cours de la pré-puberté (P = 0,03), mais pas durant la puberté.

Cette étude a été réalisée chez 435 sujets en bonne santé ayant effectué au moins 3 mesures répétées de pression artérielle entre l’âge de 4 et 18 ans, et pour lesquels on disposait d’échantillons des urines de 24h et d’un recueil alimentaire sur 3 jours.

Auteur : A. Chanson-Rollé. Mars 2014.
Source : http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24326147

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L’EFSA a publié les Valeurs Nutritionnelles de Référence pour les apports en biotine (vitamine B8) et en acide pantothénique (vitamine B5)

Dans le cadre de ses travaux en cours sur les valeurs nutritionnelles de référence (VNR), l’EFSA a publié en février deux avis scientifiques décrivant les VNR pour la biotine (vitamine B8) et l’acide pantothénique (vitamine B5).

L’EFSA a considéré qu’il n’y avait pas suffisamment d’évidence scientifique disponible pour déterminer les valeurs correspondant aux besoins moyens et aux apports pour une population de référence (« apports nutritionnels conseillés » en français) pour ces deux vitamines, et a donc proposé des valeurs correspondant aux « apports adéquats » à la place. Le calcul des « apports adéquats » est basé sur les apports observés en chacune des deux vitamines au sein de l’UE pour une alimentation classique et en l’absence de signes de déficience.

Pour la biotine: L’apport adéquat pour les adultes et les femmes enceintes a été fixé à  40 µg/j (avec un apport additionnel de 5µg/j pour les femmes allaitantes afin de compenser la perte due à la production de lait maternel). L’apport adéquat pour les nourrissons de 6 mois à 1 an a été fixé à 6µg/j. Celui des enfants âgés de 1 à 3 ans et de 4 à 10 ans a été fixé à 20 et 25 µg/j, respectivement, et celui des adolescents à 35 µg/j.

Pour l’acide pantothénique : L’apport adéquat pour les adultes et les femmes enceintes a été fixé à  5 mg/j (7 mg/j pour les femmes allaitantes afin de compenser la perte de due à la production de lait maternel). L’apport adéquat pour les nourrissons de 6 mois à un 1 an a été fixé à 3 mg/j ; celui des enfants et des adolescents à 4 et 5 mg/j, respectivement.

Les deux avis peuvent être consultés aux liens ci-dessous :
http://www.efsa.europa.eu/en/efsajournal/pub/3580.htm?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_content=pub&utm_campaign=20140226
http://www.efsa.europa.eu/en/efsajournal/pub/3581.htm?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_content=hl&utm_campaign=20140226

Auteur : A. Chanson-Rollé. Mars 2014.

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Une table de composition nutritionnelle des aliments infantiles

L’ANSES a intégré dans sa Table CIQUAL 2013 le profil nutritionnel d’une trentaine d’aliments consommés par les enfants de 0 à 3 ans.

La table de composition nutritionnelle des aliments Ciqual est consultable et téléchargeable sur le site de l’ANSES. http://www.ansespro.fr/TableCIQUAL/

Auteur : H. Aufaure. Mars 2014.

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Allégations santé enfants : l’EFSA a publié une série d’avis positifs en janvier et février.

Plusieurs dossiers pour des allégations santé enfants (dossiers article 14) ont obtenu une évaluation favorable par l’EFSA en ce début d’année:

  • Vitamine C et augmentation de l’absorption du fer non héminique
  • Fer et contribution à la formation normale de globules rouges et d’hémoglobine
  • Iode et contribution à un développement cognitif normal
  • Iode et contribution à une fonction thyroïdienne normale
  • Vitamine D et contribution à un développement normal des os et des dents

La population cible pour ces allégations est celle des nouveau-nés et des enfants jusqu’à l’âge de 3 ans. A noter que toutes ces demandes d’allégations avaient été déposées par Specialised Nutrition Europe (anciennement IDACE1).

Reste maintenant à voir ces allégations apparaitre sur le registre des allégations de la Commission Européenne et donc être formellement autorisées.

1 European Dietetic Food Industry Association.

Auteur : A Chanson-Rollé. Février 2014.
Source :
http://www.efsa.europa.eu/en/efsajournal/pub/3514.htm?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_content=pub&utm_campaign=20140117
http://www.efsa.europa.eu/en/efsajournal/pub/3515.htm?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_content=pub&utm_campaign=20140117

http://www.efsa.europa.eu/en/efsajournal/pub/3517.htm?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_content=pub&utm_campaign=20140117

http://www.efsa.europa.eu/en/efsajournal/pub/3516.htm?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_content=pub&utm_campaign=20140117

http://www.efsa.europa.eu/en/efsajournal/pub/3579.htm?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_content=pub&utm_campaign=2014022

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Allégation santé: l’EFSA a publié un avis positif pour une allégation concernant les glucides non-digestibles et une réduction de la réponse glycémique postprandiale

Le libellé exact de cette allégation article 13(5) est « la consommation d’aliments/boissons contenant des glucides non-digestibles à la place des sucres induit une moindre élévation de la glycémie par comparaison à la consommation d’aliments/boissons contenant des sucres ».

Il est intéressant de noter que le dossier initial, déposé par Beneo-Orafti, Sensus et Cosucra, se focalisait sur les fructo-oligosaccharides (FOS) issus de l’inuline. Le panel de l’EFSA a cependant considéré que les caractéristiques les plus pertinentes pour l’effet allégué n’étaient pas spécifiques aux FOS mais communes à tous les autres types de glucides non-digestibles. Le panel a donc décidé d’étendre l’avis favorable à tous les glucides non-digestibles (e.g., amidons résistants, oligosaccharides résistants à la digestion, polysaccharides non-amidonnés) qui remplaceraient les sucres dans les aliments et les boissons.

La condition d’utilisation de cette allégation est que le remplacement des sucres par des glucides non-digestibles doit permettre d’obtenir des aliments/boissons ayant une teneur réduite en sucres, conformément à l’annexe du règlement CE No 1924/2006. La population cible est toute personne souhaitant réduire sa réponse glycémique postprandiale.

Reste maintenant à voir cette allégation apparaitre sur le registre des allégations de la Commission Européenne et donc être formellement autorisée.

Auteur : A Chanson-Rollé. Février 2014.
Source : http://www.efsa.europa.eu/en/efsajournal/pub/3513.htm?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_content=pub&utm_campaign=20140117

 

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