Journées Francophones de Nutrition 2013
L'équipe de VAB-nutrition a participé aux JFN qui se sont tenues à Bordeaux du 11 au 13 décembre 2013.
Les JFN ont réuni comme chaque année les experts de la nutrition autour d'un programme scientifique riche, avec de nombreuses conférences et symposiums sur des thématiques variées. L'une des conférences plénières a notamment porté sur l'impact des protéines alimentaires sur le développement du diabète de type 2. Le Dr André Marette de Québec a présenté des données scientifiques illustrant le rôle des protéines alimentaires et de leur composition en acides aminés dans le contrôle de la glycémie et la sensibilité à l'insuline. Certaines de ces données, obtenues chez un modèle de souris présentant un syndrome métabolique sévère, suggèrent un intérêt particulier des peptides de poisson (saumon) pour améliorer la tolérance au glucose. Des études cliniques devraient suivre pour tester l'intérêt de ces peptides chez l'homme.
Auteur: A. Chanson-Rollé. Décembre 2013.
Allégations santé
L’EFSA a publié une série d’avis positifs en octobre
Plusieurs dossiers d’allégations santé ont obtenu une évaluation favorable par l’EFSA en octobre:
Reste à voir ces allégations apparaitre sur le registre des allégations de la Commission Européenne et donc être formellement autorisées.
1 European Dietetic Food Industry Association.
2 Etude clinique démontrant l’efficacité du complément alimentaire Transitech®, contenant, entre autres ingrédients, des derivés d'hydroxyanthracène issus de racine et de rhizome de rhubarbe (Rheum palmatum L., Rheum officinale Baillon et/ou de leurs hybrides).
http://www.efsa.europa.eu/en/efsajournal/pub/3411.htm?utm_source=ejtoc&utm_medium=email&utm_campaign=2013/10
http://www.efsa.europa.eu/en/efsajournal/pub/3410.htm?utm_source=ejtoc&utm_medium=email&utm_campaign=2013/10
http://www.efsa.europa.eu/en/efsajournal/pub/3412.htm?utm_source=ejtoc&utm_medium=email&utm_campaign=2013/10
http://www.efsa.europa.eu/en/efsajournal/pub/3409.htm?utm_source=ejtoc&utm_medium=email&utm_campaign=2013/10
Auteur : A Chanson-Rollé. Décembre 2013.
EFSA : Réunion technique sur les rapports d’études cliniques inclus
dans les dossiers d’allégations santé
L'équipe de VAB-nutrition a participé à cette réunion qui s’est tenue à Parme le 20 novembre 2013.
Environ 200 personnes étaient présentes, issues de différentes entreprises (industries, sociétés de conseil, CRO), universités et centres de recherches. Les principales informations recueillies au cours de ce meeting ont été les suivantes :
Pour obtenir plus d’informations ou un compte-rendu détaillé de cette réunion, merci de nous consulter.
Auteur: A Chanson-Rollé. Novembre 2013.
L’EFSA a publié les Valeurs Nutritionnelles de Référence pour les apports en vitamine C
et en manganèse
Dans le cadre de ses travaux en cours sur les valeurs nutritionnelles de référence (VNR), l’EFSA a publié début novembre deux avis scientifiques décrivant les VNR pour la vitamine C et le manganèse.
Ces deux avis ont été finalisés par le groupe scientifique NDA (nutrition, diététique et allergies) après l’organisation de consultations publiques cet été, afin de prendre en compte le plus large éventail d’informations, de données et de points de vues provenant de la communauté scientifique, des parties prenantes et autres parties intéressées.
Pour rappel, les VNR couvrent un ensemble de valeurs de référence telles que les besoins moyens, les apports pour une population de référence et les apports adéquats (appelés « Apports Nutritionnels Conseillés » en France), les niveaux d’apport minimum et les niveaux d’apports maximum tolérables. Les avis scientifiques sur les VNR constituent une base importante pour les décisions politiques de l'Union européenne dans le domaine de la nutrition.
Les deux avis peuvent être consultés aux liens ci-dessous :
http://www.efsa.europa.eu/fr/efsajournal/pub/3418.htm
http://www.efsa.europa.eu/fr/efsajournal/pub/3419.htm
Auteur : A Chanson-Rollé. Novembre 2013.
Congrès International de Nutrition
Le tissu adipeux brun : un nouvel acteur dans la lutte contre le syndrome métabolique
Jusqu’en 2007, on considérait que le tissu adipeux brun (TAB) n’était présent chez l’homme que chez les nouveau-nés, chez qui il permettait de réguler la température corporelle. Cependant, au début des années 2000, des radiologistes utilisant le captage du glucose pour rechercher des tumeurs cancéreuses ont observé de manière inattendue des zones symétriques autour du cou et du sternum où le captage du glucose était très actif, et qui ne correspondaient absolument pas aux images caractéristiques de tumeurs. En 2007, le Professeur Nedergaard et ses collègues de l’Université de Stockholm concluaient que ces zones correspondaient à du TAB, et montraient ainsi que ce tissu était bien présent et actif chez l’homme adulte. Traditionnellement, le TAB est connu pour être activé par le froid, via le système nerveux sympathique et la norépinéphrine, ce qui stimule la béta-oxydation des acides gras et la production de chaleur via l’activation de l’UCP-1 (uncoupling protein 1).
Dans une conférence plénière intitulée « New powers of brown fat: Fighting the metabolic syndrome », le Professeur Nedergaard est revenu sur les travaux les plus récents concernant le rôle possible du TAB dans la lutte contre le syndrome métabolique. Il a en particulier présenté les résultats des travaux menés par Bartelt et al depuis 2011, qui suggèrent que le TAB jouerait un rôle important dans la clairance des triglycérides sanguins, et donc dans la réduction de l’hypertriglycéridémie postprandiale, et dans l’utilisation du glucose. Bartelt and coll ont en effet montré que l’activation du TAB chez des souris par exposition au froid stimulait le captage des triglycérides par le TAB et favorisait ainsi la clairance des triglycérides sanguins, par un processus dépendant de la lipoprotéine lipase (LPL) et du récepteur transmembranaire CD36. De même, l’exposition au froid stimule le captage du glucose par le TAB, probablement via une augmentation de l’activité et de l’expression des transporteurs GLUT1 et 4. Le TAB pourrait donc jouer un rôle important dans l’homéostasie du glucose. En accord avec cette hypothèse, le Professeur Nedergaard a indiqué que des souris KO pour le gène de l’UCP-1 (et donc présentant un TAB non fonctionnel) présentaient une tolérance au glucose altérée et une hyperglycémie à jeun, par comparaison à des souris sauvages. Enfin, le Professeur Nedergaard a précisé que la densité du TAB diminuait avec l’âge et serait inférieure chez les sujets obèses par comparaison aux sujets de poids normal. Avec son équipe de recherche, il travaille actuellement à comprendre comment le TAB pourrait être impliqué dans l’obésité, et comment son activité pourrait être maintenue chez les personnes âgées.
Auteur: A. Chanson-Rollé. Septembre 2013.
Congrès International de Nutrition
Importance d’une bonne hydratation pour la performance physique
Les effets de l’hydratation sur l’activité physique, la performance physique et la perception de l’effort et de la fatigue ont été présentés par le Professeur Maughan de l’université de Loughborough (UK) lors d’un symposium sponsorisé par le European Hydration Institute (EHI).
Au cours de cette présentation, le professeur Maughan a décrit les nombreuses données disponibles chez l’homme montrant que la déshydratation diminuait la performance physique, augmentait la perception de l’effort et de la fatigue et augmentait le risque de troubles associés à la chaleur. Il a cependant expliqué que le degré auquel la déshydratation impactait la performance physique dépendait de plusieurs paramètres comme le type d’exercice effectué, la température ambiante, le niveau d’hydratation des individus avant l’exercice et la rapidité avec laquelle la déshydratation se produisait durant l’exercice. Les effets néfastes de la déshydratation, en particulier sur la perception de la fatigue, passeraient par une action sur le cerveau, l’intégrité de la barrière hémato-encéphalique semblant être altérée lors d’un exercice réalisé à la chaleur.
Auteur : A Chanson-Rollé. Septembre 2013.
Nouveau règlement Européen UE 907/2013 sur les descripteurs/dénominations génériques
Le nouveau texte, publié au JO de l’UE le 20 septembre 2013, fixe les règles applicables aux demandes de dérogation à l’application du règlement 1924/2006 sur les allégations santé pour les descripteurs génériques spécifiques.
Ces descripteurs sont ceux utilisés habituellement pour indiquer une propriété d’une catégorie de denrées alimentaires ou de boissons susceptible d’avoir un effet sur la santé humaine, comme par exemple les dénominations « probiotiques », « prébiotiques », « biscuits digestifs »…
Le texte précise que les demandes de dérogation au règlement 1924/2006 doivent être déposées par l’industriel utilisant la dénomination générique, ou par une organisation professionnelle regroupant plusieurs industriels utilisant cette dénomination, auprès de l’autorité nationale compétente d’un Etat membre (par exemple la DGCCRF pour la France). Le choix de l’Etat membre est libre, mais il faut que ce soit un Etat où le descripteur générique est utilisé. La demande doit présenter une description détaillée mettant en évidence la propriété et les éléments qui distinguent la catégorie de denrées alimentaires ou de boissons commercialisées sous la dénomination générique faisant l’objet de la demande d’autres produits relevant de la même catégorie. La demande doit également contenir des données démontrant l’utilisation de la dénomination générique dans un ou plusieurs Etats membres depuis au moins 20 ans (à compter de la date d’entrée en vigueur du nouveau règlement). Ces éléments doivent prouver la présence sur le marché du ou des Etats membres de la catégorie de denrées alimentaires ou de boissons assortie du descripteur générique. Les Etats membres peuvent aussi demander, lorsqu’ils le jugent nécessaire, les données supplémentaires suivantes : i) informations concernant la manière dont le consommateur comprend et perçoit les effets santé pouvant être suggérés par le descripteur générique ; ii) informations démontrant que le consommateur associe de descripteur générique à la catégorie de denrées alimentaires ou de boissons concernée par la demande.
L’Etat membre destinataire de la demande et les autres Etats membres concernés communiquent leur avis à la Commission Européenne précisant si le descripteur générique remplit les conditions d’obtention de la dérogation et s’il est étayé par les éléments décrits ci-dessus.
Ce nouveau texte ouvre donc une nouvelle voie de communication possible pour les industriels. En effet, il leur permet d’échapper à l’utilisation des seules allégations santé autorisées, sous réserve qu’ils puissent justifier de l’utilisation de la dénomination générique depuis au moins 20 ans dans au moins un Etat membre de l’UE. La difficulté portera probablement sur le traitement des informations complémentaires pouvant être demandées concernant la perception et la compréhension des consommateurs. Reste donc à voir dans les mois à venir comment ces demandes seront traitées par les Etats membres et la Commission.
Source: http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2013:251:0007:0009:FR:PDF
Auteur: A. Chanson-Rollé. Septembre 2013.
La Commission Européenne autorise trois nouvelles allégations santé avec protection des données propriétaires
La liste des nouvelles allégations santé autorisées a été publiée dans le règlement UE No 851/2013 du 3 septembre 2013. Il s’agit des trois allégations suivantes :
Pendant une durée de 5 ans, ces allégations ne pourront être utilisées que par les sociétés qui les ont déposées, à savoir : Mondelez International, GlaxoSmithKline, et Barry-Callebaut, respectivement. Cette exclusivité a été accordée car l’EFSA a reconnu que les données propriétaires des trois sociétés étaient nécessaires pour démontrer la véracité de chaque allégation.
Ces trois allégations ont donc été ajoutées au registre des allégations santé autorisées de l’UE, portant à 4 le nombre total d’allégations pour lesquelles une protection des données a été accordée (l’autre allégation dans ce cas étant une allégation sur un extrait de tomate et l’agrégation plaquettaire/circulation sanguine, accordée à Provexis en 2009).
Auteur : A.Chanson-Rollé. Septembre 2013
Pour en savoir plus : http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2013:235:0003:0007:EN:PDF
http://ec.europa.eu/nuhclaims/?event=getListOfPropClaims
L’EFSA a publié le 25 juillet la première partie de son projet d’avis scientifique relatif
aux risques pour la santé humaine liés à la présence de bisphénol A (BPA)
dans les denrées alimentaires, qui traite de l’évaluation de l’exposition
L’EFSA a publié le 25 juillet la première partie de son projet d’avis scientifique relatif aux risques pour la santé humaine liés à la présence de bisphénol A (BPA) dans les denrées alimentaires, qui traite
Cette évaluation fait suite aux derniers travaux réalisés en 2006 par l’autorité, et couvre pour la première fois les sources alimentaires et non-alimentaires. En bref, l’alimentation apparait comme la principale source d’exposition au BPA pour tous les groupes de population (de 78 à 99% de l’exposition), mais les estimations d’exposition sont bien inférieures à celles calculées dans le précédent avis de 2006. Les papiers thermiques (tickets de caisse, …) constituent la 2ème source d’exposition au BPA pour les individus de plus de 3 ans. Cet avis préliminaire est actuellement ouvert à discussion et il est possible d’envoyer des commentaires jusqu’au 15 septembre.
Auteur : A. Chanson-Rollé. Septembre 2013.
Pour en savoir plus : http://www.efsa.europa.eu/fr/consultations/call/130725.htm
EFSA : réunion technique sur les rapports d’études cliniques inclus dans les dossiers d’allégations santé
L’EFSA organise une réunion technique ouverte aux scientifiques intéressés par les dossiers de demande d’autorisation d’allégations santé. L’objectif de cette réunion est d’échanger sur les informations requises pour l’évaluation scientifique des études cliniques soumises dans le cadre d’un dossier. Les sujets abordés seront en particulier :
La réunion se tiendra à Parme le 20 novembre 2013. Les inscriptions seront ouvertes en septembre.
Auteur: A. Chanson-Rollé. Août 2013.
Pour en savoir plus : http://www.efsa.europa.eu/fr/events/event/131120.htm
L’EFSA vient de publier un avis préliminaire concernant les valeurs nutritionnelles
de référence pour le manganèse
Ce document fait suite aux avis récemment publiés sur la vitamine C, le fluor et le molybdène. Il propose des valeurs pour les apports nutritionnels conseillés (ANC) pour la vitamine C pour différents groupes de population. Cet avis préliminaire est actuellement ouvert à discussion et il est possible d’envoyer des commentaires jusqu’au 13 septembre. D’autres avis sur les autres micronutriments sont à venir.
Auteur : Aurélie Chanson-Rollé. Août 2013
Pour en savoir plus : http://www.efsa.europa.eu/en/consultations/call/130801.htm
Allégations santé : l’EFSA a publié une série d’avis positifs en juillet
Plusieurs dossiers d’allégations santé ont obtenu une évaluation favorable par l’EFSA en juillet :
Reste à voir ces allégations apparaitre sur le registre des allégations de la Commission Européenne et donc être formellement autorisées.
1 European Dietetic Food Industry Association.
2 extrait d’Artichaut, levure de riz rouge, policosanols de Canne à sucre, extrait d’Ail, OPC d’écorce de Pin, vitamines E et B2, et hexanicotinate d'inositol (vitamine B3).
http://www.efsa.europa.eu/en/efsajournal/pub/3331.htm?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_content=pub&utm_campaign=20130731
http://www.efsa.europa.eu/en/efsajournal/pub/3335.htm?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_content=pub&utm_campaign=20130731
http://www.efsa.europa.eu/en/efsajournal/pub/3334.htm?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_content=pub&utm_campaign=20130731
http://www.efsa.europa.eu/en/efsajournal/pub/3327.htm?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_content=pub&utm_campaign=20130731
http://www.efsa.europa.eu/en/efsajournal/pub/3328.htm?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_content=pub&utm_campaign=20130731
http://www.efsa.europa.eu/en/efsajournal/pub/3329.htm?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_content=pub&utm_campaign=20130731
Auteur : A Chanson-Rollé. Août 2013.
Un nouveau règlement (UE 609/2013) pour les aliments pour bébé, les aliments destinés à des fins médicales spéciales et les substituts de la ration journalière pour le contrôle du poids
Cette nouvelle législation, publiée au JO de l’UE le 29 juin, simplifie et clarifie les règles sur l'étiquetage et la composition de ces catégories d’aliments et abolit le concept d'aliment diététique.
Elle établit aussi une liste exclusive de substances comme les vitamines et minéraux, pouvant être ajoutées à ces préparations. Le texte précise par ailleurs des exigences supplémentaires pour l'étiquetage, la présentation et la publicité des préparations pour les nourrissons et des préparations "de suite". Ces derniers ne doivent pas comporter "d'images de nourrissons ou d'autres images ou du texte susceptibles d'idéaliser l'utilisation de ces préparations", et ce afin de ne "pas décourager l'allaitement au sein". Toutefois, les représentations graphiques destinées à faciliter leur identification et à illustrer les méthodes de préparation restent autorisées.
La Commission devra également rendre un rapport, après consultation de l’EFSA, sur la nécessité éventuelle de dispositions spécifiques relatives aux exigences en matière de composition, d’étiquetage ou autres concernant les laits de croissance et autres laits infantiles destinés aux enfants en bas âge et concernant les aliments destinés aux sportif. Dans le rapport sur les laits de croissance et autres laits infantiles, la Commission devra notamment évaluer si ces produits présentent des avantages nutritionnels par rapport au régime alimentaire normal d’un enfant pendant la période de sevrage. Ces rapports devront être présentés au Parlement européen et au Conseil au plus tard le 20 juillet 2015.
Auteur : A. Chanson-Rollé. Juillet 2013.
Pour en savoir plus : http://www.europarl.europa.eu/news/fr/pressroom/content/20130607IPR11385/html/Denr%C3%A9es-pour-b%C3%A9b%C3%A9s-m%C3%A9dicales-et-hypocaloriques-de-nouvelles-r%C3%A8gles
http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:L:2013:181:0035:0056:FR:PDF
L’EFSA vient de publier un avis préliminaire concernant les valeurs nutritionnelles
de référence pour la vitamine C
Ce document propose des valeurs pour les apports nutritionnels conseillés (ANC) pour la vitamine C pour différents groupes de population. Ainsi, l’autorité suggère-t-elle de fixer les ANC pour la vitamine C à 110 et 95 mg/j pour les hommes et femmes adultes, respectivement, avec un apport supplémentaire de 10 et 75 mg/j pour les femmes enceintes et allaitantes, respectivement. Pour les nourrissons âgés de 7 à 11 mois et les enfants en bas âge (moins de 3 ans), les ANC proposés sont de 20 mg/j. Pour les enfants plus âgés, ils vont de 30 mg/j pour les 4-6 ans à 100 et 90 mg/j pour les garçons et filles âgés de 15 à 17 ans. Cet avis préliminaire est actuellement ouvert à discussion et il est possible d’envoyer des commentaires jusqu’au 31 aout. A titre de comparaison, il est à noter que les ANC pour la vitamine C fixés par l’ANSES pour la population française sont actuellement de 110 mg/j pour les adultes (hommes et femmes) et de 50 mg/j pour les nourrissons.
La publication de cet avis sur la vitamine C fait suite à deux avis publiés au printemps sur le fluor et le molybdène. D’autres avis sur les autres micronutriments sont à venir.
Auteur : A. Chanson-Rollé. Juillet 2013
Pour en savoir plus : http://www.efsa.europa.eu/en/consultations/call/130628.htm
Le FDOC lance un appel d’offre
Le détail de cet appel d’offres figure dans ce document, rédigé en anglais. La date limite pour l’envoi des propositions est fixée au 21 juin 2013.
Des renseignements complémentaires peuvent être sollicités auprès de Dan King (dking@citrus.state.fl.us), avant le 31 mai 2013.
Auteur : V. Braesco. Mai 2013
Evaluation des risques sanitaires associés au bisphénol A: l’Anses met en évidence des risques potentiels pour la santé et confirme la nécessité de réduire les expositions
L’ANSES a publié début avril les résultats de son évaluation concernant les risques sanitaires associés au bisphénol A. Fruit de trois années de travail, cette analyse s’est basée sur une revue de toutes les études disponibles au plan international et sur le résultat de campagnes de mesure de la présence de bisphénol A dans les différents milieux auxquels la population peut être exposée. Les conclusions de cette évaluation montrent un risque potentiel pour l’enfant à naître des femmes enceintes exposées. La principale source d’exposition de la population au bisphénol A est l’alimentation, qui contribue à plus de 80% de l’exposition totale. L’expertise identifie trois grandes catégories de sources d’exposition alimentaire:
L’ANSES a également identifié l’eau distribuée en bonbonnes de polycarbonate comme une source conséquente d’exposition au bisphénol A. Par ailleurs, les travaux ont également conduit à identifier d’autres situations d’exposition, notamment liées à la manipulation de papiers thermiques (tickets de caisse, reçus de cartes bancaires, …), en particulier dans un cadre professionnel.
En complément de ce rapport, l’ANSES a également publié trois autres rapports :
Auteur : A. Chanson-Rollé. Avril 2013
Pour en savoir plus : http://www.anses.fr/fr/content/bisph%C3%A9nol-l%E2%80%99anses-met-en-%C3%A9vidence-des-risques-potentiels-pour-la-sant%C3%A9-et-confirme-la
Les enfants obèses seraient plus vulnérables à la publicité alimentaire
Les résultats d’une étude* publiée en avril montrent que par comparaison à des enfants de poids normal, des enfants obèses présentent une moindre activation du cortex préfrontal, une zone du cerveau impliquée dans le contrôle cognitif, lorsqu’ils visionnent des logos alimentaires. Ces résultats suggèrent que les enfants obèses pourraient être plus vulnérables à la publicité alimentaire.
Auteur : A. Chanson-Rollé. Avril 2013
*Bruce et al. J Pediatr. 2013 Apr;162(4):759-764.
Association entre la supplémentation en folates (vitamine B9)
avant et en début de grossesse et le risque d’autisme chez les nouveau-nés
Surén et al. JAMA. 2013 Feb 13;309(6):570-7.
Il est connu que la consommation de compléments alimentaires contenant de l’acide folique en période péri-conceptuelle diminue le risque d’anomalies de fermeture du tube neural (e.g., spina bifida) chez les enfants à naître. Par contre, l’impact d’une telle supplémentation sur la protection vis-à-vis d’autres anomalies du développement du système nerveux n’est pas connu.
Les résultats d’une étude prospective mères-enfants réalisée en Norvège et ayant inclus 85 000 enfants ont montré que le risque d’autisme était diminué de 39 % chez les enfants dont les mères avaient consommé de l’acide folique par rapport à ceux dont les mères n’avaient pas été exposées (OR ajusté = 0.61 [95% CI, 0.41-0.90]). Dans cette étude, les compléments alimentaires d’acide folique étaient consommés durant une période allant de 4 semaines avant à 8 semaines après le début de la grossesse. Bien que ces résultats ne permettent pas de démontrer une relation de causalité, ils supportent l’hypothèse selon laquelle la supplémentation en acide folique pendant la période péri-conceptuelle serait associée à une diminution du risque d’autisme. Cette étude vient s’ajouter à un très grand nombre de données cliniques montrant l’importance du statut en folates de la mère dans le développement du système nerveux de l’enfant. L’amélioration du statut en folates des femmes en âge de procréer, notamment pour celles ayant un projet de grossesse, est un enjeu important de santé publique. Il s’agit d’ailleurs de l’un des objectifs nutritionnels spécifiques du Programme National Nutrition Santé (PNNS).
Au: A. Chanson-Rollé. Mars 2013
Pour en savoir plus : http://jama.jamanetwork.com/article.aspx?articleid=1570279
Avis de l’EFSA sur les perturbateurs endocriniens
L'EFSA a publié le 20 mars dernier un avis qui clarifie les critères scientifiques utilisés pour identifier un perturbateur endocrinien.
Cette publication, qui fait suite à une demande formulée en 2012 par la Commission européenne, doit contribuer à éclairer les prises de décisions en terme de gestion des risques au sein de l’UE, afin de protéger les consommateurs et l'environnement des risques éventuels associés aux perturbateurs endocriniens présents dans la chaîne alimentaire.
En particulier, dans cet avis, l'EFSA souligne que toutes les substances actives sur le système endocrinien ne sont pas nécessairement des perturbateurs endocriniens. La qualification d’une substance de perturbateur endocrinien dépend de l’existence de preuves raisonnables démontrant que cette substance peut générer un effet nocif résultant de son interaction ou interférence avec le système endocrinien. L’EFSA indique qu'une approche d'évaluation des risques tenant compte à la fois des effets nocifs potentiels des substances actives sur le système endocrinien et de la probabilité d’exposition à ces substances exploiterait au mieux les informations disponibles afin de réglementer leur utilisation.
Auteur : A. Chanson-Rollé. Mars 2013.
Pour lire l’avis : http://www.efsa.europa.eu/en/efsajournal/pub/3132.htm?utm_source=homepage&utm_medium=infocus&utm_campaign=easopinion
Orientations concernant l’utilisation des allégations santé générales et non spécifiques :
Décision d’exécution de la Commission n°2013/63/EU
La décision d’exécution de la Commission Européenne n°2013/63/EU, publiée au Journal Officiel de l’Union Européenne le 25 janvier 2013, précise les modalités d’utilisation des allégations considérées comme générales et non spécifiques. En effet, l’Article 10(3) du règlement européen 1924/2006 sur les allégations santé permet l’utilisation, sans autorisation préalable, de mentions faisant référence aux effets bénéfiques généraux et non spécifiques d’une denrée alimentaire sur l’état de santé général et le bien-être lié à la santé. Le nouveau document précise que ce type de mentions doit obligatoirement être accompagné d’une allégation santé spécifique figurant dans la liste des allégations santé autorisées du registre de l’Union Européenne (http://ec.europa.eu/nuhclaims/). Cette dernière doit figurer «à proximité de» ou «après» la mention générale. Par ailleurs, l’allégation santé spécifique sélectionnée doit avoir un rapport avec la référence générale, et la démonstration de ce lien relève de la responsabilité des exploitants du secteur alimentaire. Bien entendu, plus la référence est générique (comme la mention «sur l’état de santé général», par exemple), plus le nombre d’allégations santé spécifiques susceptibles de l’accompagner est grand. Enfin, le document indique également que les allégations santé listées comme non-autorisées dans le registre des allégations santé de l’Union Européenne pour motif qu’elles avaient été jugées trop générales lors de leur évaluation scientifique par l’EFSA, peuvent encore être utilisées à condition qu’elles soient accompagnées par une allégation santé autorisée spécifique, conformément aux conditions décrites ci-dessus. Ce nouveau texte apporte donc des précisions concernant l’utilisation d’un style particulier d’allégations santé intéressantes pour les consommateurs (car plus simples à comprendre), à condition qu’elles ne soient pas mal comprises ou mal interprétées par ce dernier.
Auteur : A. Chanson-Rollé. Février 2013
Le lait : une source d’acides gras d'intérêt nutritionnel dans l’alimentation humaine
Dans le cadre d’une collaboration entre l’Inra et le centre de recherche finlandais MTT Agrifood, et en partenariat avec la société INZO° (In Vivo NSA) et l’ONIDOL, les chercheurs de l’Unité Mixte de Recherches sur les Herbivores (UMRH) de l’INRA de Clermont-Ferrand ont démontré que l’apport de lin ou de colza, en interaction avec la teneur en amidon de rations à base d’herbe, permet d’obtenir sur plusieurs lactations un lait riche en oméga-3 mais aussi en acide gras conjugués potentiellement bénéfiques pour la santé des consommateurs. Ces laits enrichis produits au pâturage ont été jugés tout à fait acceptables par un panel de testeurs.
Auteur : A. Chanson-Rollé. Février 2013.
Pour en savoir plus : http://www.inra.fr/Entreprises-Monde-agricole/Resultats-innovation-transfert/Toutes-les-actualites/Le-lait-une-source-d-acides-gras
FoodDrinkEurope vient de publier des recommandations
pour une meilleure gestion des allergènes alimentaires
Dans le document publié le 4 février 2013, FoodDrinkEurope décrit un certain nombre de principes pour la gestion des aliments pré-emballés pouvant causer des allergies ou des intolérances. Le document fournit ainsi aux industriels de l’agroalimentaire une information utile concernant les bonnes pratiques à appliquer pour une meilleure prise en charge du risque d’allergénicité
Auteur : A. Chanson-Rollé. Février 2013.
Pour en savoir plus : http://www.fooddrinkeurope.eu/
Disparités socioéconomiques et alimentation des enfants et adolescents :
l’Anses dresse un état des lieux sur un sujet peu étudié
L’expertise menée par l’Anses sur ce sujet montre une moins bonne qualité nutritionnelle de l’alimentation chez les enfants et adolescents issus de milieux défavorisés. Elle met aussi en évidence chez ces derniers une consommation plus faible de fruits et légumes et plus élevée de boissons sucrées. Le rapport montre toutefois une moindre consommation de certains produits sucrés (confiseries, gâteaux) chez les enfants et adolescents de milieux défavorisés. Il souligne également une consommation équivalente de poisson quel que soit le niveau socio-économique de ces enfants et adolescents. Plus que les critères de revenu, le niveau d’études des parents apparaît comme un facteur déterminant de la qualité de l’alimentation.
Auteur : V. Braesco. Février 2013
Pour en savoir plus : http://www.anses.fr/Documents/NUT2012sa0085Ra.pdf
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